Les débris spatiaux se rajoutent à la pollution que nous produisons déjà sur Terre. Cependant, des solutions sont sérieusement envisagées par la NASA.
Le lundi 2 octobre 2023, la commission américaine des communications a ordonné à Dish Network de payer une amende de 150 000 dollars pour avoir abandonné une carcasse d’un satellite sur une orbite dite « dangereuse ». Ces faits démontrent bien l’importance de garder les orbites propres et le syndrome de Kessler en est une explication.
Le syndrome de Kessler est un scénario imaginé à la fin des années 80 par un consultant de la NASA, qui explique que les débris spatiaux en orbite atteignant une certaine quantité pourraient s’entrechoquer avec les objets en orbite et se briser en plusieurs morceaux. Ces débris, 11 fois plus rapides qu’un tir d’arme de guerre automatique, se multiplieraient par ces chocs nombreux et ainsi de suite, créant de plus en plus de débris. Ceux-ci pourraient alors entrainer la quasi impossibilité de l’exploration spatiale ou de l’utilisation de satellites artificiels.
La NASA a alors envisagé différentes méthodes afin de nettoyer des plus grandes carcasses de fusée jusqu’au plus petit débris.
Les solutions pour se débarrasser des débris spatiaux
Tout d’abord, la NASA a élaboré le moyen le plus efficace, qui consisterait à faire en sorte que l’objet concerné, après sa mission accomplie, sorte de son orbite. Les satellites seraient alors équipés de propulseurs qui les amèneraient hors orbite. Selon la NASA, il serait moins coûteux d’intégrer des systèmes de propulsions que de créer un appareil qui tracterait les objets à ramener. L’utilisation de lasers pour détruire les débris spatiaux semblent être un bon moyen pour nettoyer les orbites et minimiserait les risques de mauvaises rentabilité.
Il est difficile de savoir si rajouter une couche protectrice aux équipements est utile et rentable ou non. Effectivement, les débris peuvent être trop petits pour vraiment être un danger ce qui entrainerait une surprotection qui ne serait pas rentable. Néanmoins, la collision fatale n’est pourtant pas à écarter.
Il faudrait aussi suivre de façon plus efficaces les amas de débris mais l’échelle à choisir reste difficile à choisir car la détection de l’ordre du centimètre ferait perdre de l’argent, mais en choisissant une échelle plus grande, le suivi ne serait peut-être pas efficace. Selon la NASA, il serait tout simplement aussi bénéfique de nettoyer l’espace que de faire des couches protectrices ou de faire un suivi des amas de débris.
ClearSpace, une start-up suisse, à quant à elle opter l’essaie d’une sorte de dépanneuse spatiale constituée de bras robotiques et a été choisie par l’ESA pour retirer leur débris . Chaque organisations spatiales se mobilisent pour remédier à ce problème.
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Sources :
- La Nasa cherche à se débarrasser du risque des débris dans l’espace le plus efficacement possible : Geo
- Une amende infligée pour abandon de débris dans l’espace, une première : Le Monde