Electronic Arts est officiellement racheté par l’Arabie Saoudite !

L’annonce fait l’effet d’une bombe dans le monde du jeu vidéo. Electronic Arts, le géant américain du jeu vidéo et propriétaire des franchises cultes FIFA et Battlefield, a été racheté ! L’Arabie Saoudite a acquis l’éditeur pour la somme titanesque de 55 milliards de dollars. Une somme qui fait tourner la tête…

Electronic Arts, créateur des Sims et de la franchise Battlefield, a été officiellement acheté par le fonds souverain saoudien PIF, accompagné de Silver Lake et d’Affinity Partners. Il s’agit du plus gros rachat à effet de levier de l’histoire, transformant ainsi la célèbre boîte de jeu vidéo en entreprise privée. Les actionnaires toucheront 210 dollars par action en cash, soit 25 % de plus que le cours avant l’annonce. Cela entraînera une action qui grimpe de 6 % en pré-marché. La finalisation de la transaction est prévue début 2027, ce qui sortira définitivement EA de la bourse. Oui, ça commence déjà à mentionner l’argent d’un tel investissement.

Electronic Arts contrôle des franchises mondiales incontournables comme Battlefield, mais aussi Les Sims, Apex Legends, EA Sports FC (ex-FIFA). Surtout, Electronic Arts est aussi l’éditeur de Hazelight, studio de développement de Split Fiction. Des licences juteuses et reconnues qui rapportent plus de 7,5 milliards de dollars de revenus annuels et touchent des centaines de millions de joueurs à travers le monde. Avec un tel rachat, l’industrie du jeu vidéo bascule dans une ère où les décisions stratégiques seront seulement influencées par des fonds souverains et des investissements privés.

Le PIF, le fond souverain saoudien, possédait déjà 9,9 % d’Electronic Arts. Cette fois, il l’obtient dans sa totalité. L’opération s’inscrit dans la Vision 2030 du royaume. Plus exactement, il est question de diversifier l’économie, investir massivement dans le divertissement et réduire la dépendance au pétrole qui ne sera pas illimité. L’offensive saoudienne dans le gaming n’est donc pas nouvelle : le royaume a déjà investi dans les gros éditeurs comme Activision Blizzard, Nintendo, Take-Two, mais également Capcom. Avec Electronic Arts, l’Arabie Saoudite ne fait que consolider sa place comme acteur incontournable de l’industrie mondiale.

C’est donc un total de 55 milliards de dollars qui fut dépensé pour racheter l’entreprise, pulvérisant complètement les précédents records, dépassant notamment le rachat de TXU Energy en 2007. Le financement combine 36 milliards en capitaux propres et 20 milliards de dettes, dont la majeure partie est assurée par JPMorgan. L’opération illustre la puissance financière désormais présente dans le gaming et montre à quel point l’industrie attire les plus gros investisseurs mondiaux.

La suite pour Electronic Arts ?

Des licenciements à prévoir ? Difficile à dire. Andrew Wilson reste à la tête d’EA, qui conserve son siège à Redwood City en Californie. Les studios continuent de travailler sur leurs projets les plus attendus, dont Battlefield 6 et Mass Effect. Sans oublier le nouveau Star Wars Jedi et le mystérieux projet autour du super-héros Iron Man. Avec ce nouveau soutien financier, EA pourrait lancer des licences plus ambitieuses, développer des technologies immersives et repousser les limites du jeu vidéo. Ou réduire considérablement sa vision artistique pour son économie…

Le secteur vidéoludique n’a jamais été aussi stratégique et le rachat d’EA marque le début d’une nouvelle ère où l’argent et l’influence risquent de prendre le dessus sur la créativité à échelle mondiale.

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