L’artiste Mathilde revient avec la vidéo virale et participative, l’Hymne des Femmes. Elle est accompagnée de cinquante participantes, dont Najat Vallaud-Belkacem, la chanteuse Juliette, Catherine Hiegel, Isabelle Alonzo, Sandrine Rousseau et bien d’autres.
Ce 25 novembre était la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pour marquer l’événement, Mathilde dévoile une version revisitée de l’Hymne des femmes. Une composition pensée telle une ode audiovisuelle à la sororité. Entourée de son trio de femmes vidéastes, elle souligne ainsi l’importance du regard féminin sur les femmes en tant que “sujet pour contrer la vision masculine humiliante et son fantasme de puissance”.
Mathilde a été découverte dans le télé-crochet The Voice en 2015. Elle poursuit aujourd’hui son beau combat pour le droit des femmes. Avec sa reprise de l’Hymne Des Femmes, elle livre une vidéo très émouvante sur laquelle la chanteuse est rejointe par 50 femmes de divers horizons. En effet, on retrouve notamment Marianne James, Sandrine Rousseau, Najat Vallaud-Belkacem, de même que des figures de proue de la cause féministe (Juliette, Maître Nathalie Tomasini)…
Un hymne historique et symbolique
L’Hymne du MLF a été écrit en 1971 par des militantes, sur la mélodie du chant des partisans. Ce dernier est un symbole fort de la Résistance française durant l’occupation par l’Allemagne nazie, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Réutilisé et adapté, cet hymne est depuis devenu l’emblème des manifestations du Mouvement de libération des femmes. Il incarne la colère et la lutte des femmes francophones pour leurs droits.
La sororité est l’élément central du vidéoclip ; à l’image de la sororité internationale qui s’est tissée entre toutes les femmes du monde lors du mouvement #MeToo. Ces femmes engagées proposent un hymne des femmes, dédié aux femmes, par et pour les femmes !
Ce 25 novembre était la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. À cette occasion, Mathilde a offert sa propre version de l’hymne. Elle y dévoile une réalisation aux accents cinématiques, résolument sonore et criante d’actualité.
